Une exposition sur l’effacement des traces du Berlin est après l’unification de l’Allemagne. À partir de créations artistiques (Glen Baxter, Laurence Brun, Jean-Claude Mouton, Bernard Plossu, Jan Svenungsson, Dominique Treilhou) l’exposition entendait mettre en scène les procédures de destruction de « Berlin-capitale de la RDA ».
Superpositions, soustractions, modifications, stratifications, effleurements, effacements …Tels sont les divers qualificatifs qui pouvaient qualifier l’ambiance de cette exposition, au musée d’histoire contemporaine, Hôtel des Invalides, qui tentait de restituer, de rendre compte, d’une partie de l’histoire de l’Allemagne, partie récente et pourtant bien méconnue ou déjà oubliée du plus grand nombre.
La scénographie jouait le rôle de révélateur par apparition et disparition de certains éléments. La superposition de voilages légers, sublimés, éclairés ou non, permettait d’effacer ou d’afficher les «données». L’exposition restait en perpétuel mouvement…